La denavérine, un dérivé de l'acide benzilique, présente des propriétés similaires à celles d'un inducteur d'enzymes microsomales de type phénobarbital. Il exerce une influence relaxante sur l'utérus pré-partum, améliorant la souplesse du canal génital. De plus, il manifeste des effets anesthésiques de surface, anticonvulsivants, légèrement tranquillisants et antipyrétiques.
En médecine vétérinaire, le chlorhydrate de Denaverine trouve une application dans la régulation des contractions du myomètre pendant la parturition. Largement utilisé en obstétrique dans de nombreux pays européens, il constitue une substance de base en obstétrique vétérinaire pour garantir des processus d'accouchement plus fluides.
Le chlorhydrate de dénavérine exerce un effet relaxant sur les tissus musculaires lisses, particulièrement notable dans l'utérus avant l'accouchement, améliorant la flexibilité du canal génital mou. De plus, il démontre des propriétés anesthésiques de surface, anticonvulsivantes, légèrement tranquillisantes et antipyrétiques.
Après administration sous-cutanée, intramusculaire ou intrapéritonéale à des porcs, des vaches et des moutons, le chlorhydrate de Denaverine initie ses effets en 15 à 30 minutes. Alors que les effets relaxants musculaires peuvent durer plusieurs heures, les effets analgésiques persistent généralement jusqu'à 90 minutes. De plus, il complète l’action de l’ocytocine et présente une réaction additive avec la morphine. Il a notamment été observé que la Denaverine induisait une activité enzymatique hépatique chez le rat.
Chez le rat, après administration orale, environ 33 % de la dénavérine inchangée est excrétée dans l'urine dans les 24 heures, avec des niveaux minimes détectés après 48 heures, ce qui indique l'absence d'accumulation significative dans l'organisme. Des études sur le métabolisme ont révélé douze métabolites de la dénavérine dans l'urine de rat, élucidant ses voies métaboliques impliquant le clivage des esters, la O-désalkylation oxydative et la N-désalkylation.
La spectrométrie de masse a identifié huit métabolites, dont l'acide benzilique, le 2,2-diphényl-(2-diméthylaminoéthyl)acétate, le N-déméthyl-1 et le 3,3-diphényl-morpholine{{ 9}}one, acide diphénylacétique, méthyl- et éthyl-(2-(2-éthylbutoxy)-2,2-diphényl)acétate et méthylbenzilate. Parmi ces métabolites, l'acide benzilique et la 3,3-diphényl-morpholine-2-un sont les produits métaboliques prédominants chez le rat.